Contenu de l'ouvrage

La première édition de cette biographie comprend le parcours complet de Charles Barberot, de son enfance à sa mort à la bataille du Linge, les différents courriers inédits reçus ou envoyés, des extraits d'autres acteurs à son sujet ainsi que de nombreuses photos et illustrations.

Parcours

Le récit d’un parcours militaire

De sa vocation militaire précoce aux opérations dans les Vosges, le livre trace le parcours d’un officier d’active formé aux colonies, théoricien militaire d’avant-guerre, passionné par l’instruction et le commandement.

Ses lettres sur les combats

Tout au long de la première année du conflit, le commandant Barberot correspond régulièrement avec ses parents et sa sœur. L’ensemble de ces courriers est publié intégralement, et fournit un témoignage « de l’intérieur » de la guerre dans les Vosges.

Illustration

Des photos et illustrations

De nombreuses photos issues d’archives privées, des cartes postales ou d’ouvrages ainsi que des cartes illustrent son parcours, les lieux et les événements.

Préface par Dominique Saint-Pierre

Auteur de 'La grande guerre entre les lignes' ; correspondances, journaux intimes et photographies de la famille Saint-Pierre (1914-1916).

Couverture

Préface

Philippe van Mastrigt a bien choisi son moment pour publier ce livre sur son grand-oncle, le commandant Charles Barberot, tué glorieusement sur la crête du Linge il y a juste cent ans, le 4 août 1915, à la tête du 5e BCP.
Ce site est prestigieux, ce bataillon «le Roi du Linge» est prestigieux, cette mort est prestigieuse, mais Charles Barberot lui-même l’est aussi car c’est le génial organisateur des défenses de La Fontenelle et le héros de Metzeral, épisodes de la Grande Guerre dont les Vosges fêtent cette année le centenaire.
Les trente jours passés dans cette unité de chasseurs à pied, n’occultent pas les dix ans et trois mois passés au sein du 133e RI de Belley depuis 1905. Après deux ans de Saint-Cyr, deux années d’officier de marine en Crète, puis le même laps de temps à Madagascar, c’est dans ce régiment d’infanterie bugiste que Charles Barberot montrera ses qualités d’officier. Sa formation certes, mais surtout sa remarquable intelligence, soulignée par sa hiérarchie, et qui transpire dans ses publications, en font un instructeur hors pair en période de paix. La guerre confirme ce talent professionnel, il s’applique à lui-même les qualités qu’il prête à l’officier idéal: sang-froid, prudence et maîtrise totale. Avec le régiment, il participe en 1914 à l’escarmouche de Telleningen, aux batailles de Cernay, d’Aspach et de Mulhouse, à la sinistre boucherie du col des Journaux où il remplace le 3 septembre, au pied levé, le commandant du 1er bataillon, tué. Il sauve les débris de son unité de la pression allemande, déjà par la construction de fortifications. Quinze jours plus tard, la guerre de tranchées se substitue à la guerre de mouvement. Il transforme la position stratégique de La Fontenelle, sur la commune de Ban-de-Sapt, en une redoutable citadelle, à rendre jaloux un architecte militaire. Déplacé dans l’Ormont à Hermanpère, il organise des retranchements que les chroniqueurs, et même les journalistes, citent en exemple.
Si Charles Barberot sait édifier des citadelles, il sait aussi les prendre. A ‘Metzeral, les fortifications allemandes de la cote 830 ont résisté à cinq assauts des chasseurs alpins depuis trois mois. En quatorze minutes, précédées il est vrai d’analyses approfondies et de très longues préparations d’artillerie, le 1er bataillon du 133 enlève la position. C’est en raison de ce succès que le vainqueur de Metzeral sera porté à la tête du 5e BCP mutilé qu’il faudra relever.
Ce qui frappe dans le comportement de Charles Barberot, comme dans celui de beaucoup d’officiers et de soldats de cette époque, c’est son mépris de la mort. Il sait, avec l’expérience de onze mois de guerre, que statistiquement un officier d’infanterie n’a pratiquement aucune chance de survie, si ce n’est d’être grièvement blessé et de rester invalide. Bel exemple d’abnégation. Merci à Philippe van Mastrigt de nous rappeler cette page d’histoire.

Dominique Saint-Pierre
Ancien député
Auteur de La Grande Guerre entre les lignes’

Index des noms et lieux

Vous pouvez télécharger l’index des noms et lieux cités dans l’ouvrage.

Extraits du livre

Le livre contient tout au long des pages les propres écrits de Charles Barberot (livres, courriers...), comme les commentaires en miroir de ses supérieurs ou de ses hommes. Voici au fil du temps quelques extraits...

Mon autre ouvrage : EN MEMOIRE D'UN FILS

Lettres du front des Vosges et de la Somme
Commentées et annotées par Philippe van Mastrigt
Édhisto, 2018

Publiées en memoire par son père en 1921, les lettres de Louis Chevrier de Corcelles racontent le quotidien d’un jeune engagé volontaire aristocrate du Bugey sur le front des Vosges puis de la Somme, entre septembre 1914 et juillet 1916. Pétri d’une éducation intégrale et déjà jeune écrivain prometteur, la correspondance du jeune Louis décrit à ses parents et sa famille, avec un style recherché, son quotidien, ses combats et ses réflexions au sein du 1er bataillon du 133e R.I. Soldat remarquable et remarqué, il participe activement à la prise de La Fontenelle en septembre 1914, aux combats du Ban-de-Sapt durant l’hiver 1914-15, à l’assaut de la Cote 830 à Metzeral le 15 juin 1915, et enfin à la reprise victorieuse de La Fontenelle en juillet de cette même année. Promu aspirant au 23e R.I., il tombe à Maurepas (Somme) le 30 juillet 1916.

Blog Barberot

Le blog Barberot a été initialement créé en 2015 comme une extension du livre, consacré aux lieux, personnages et événements qui y sont évoqués. Depuis, il s'est élargi afin de relayer l'actualité (nouvelles publications, événements...), publier des analyses d'autres passionnés et créer des liens tant avec les descendants des combattants qu'avec tous ceux qui s'intéressent à cet épisode de la Grande Guerre.

La nouvelle année sera marquée par la disparition de deux personnes liées au commandant Barberot et au 133e régiment d’infanterie. Le 29 décembre 2023 disparaissait Alain Gros, président de la société d’émulation de l’Ain, fils du sous-lieutenant Gros. Le 2 janvier, c’était la disparition de Bernadette Desfrançois, ma propre mère, …

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